On désigne sous le nom de
colonnes infernales les opérations menées par le général
Turreau lors de la
Guerre de Vendée afin d’éliminer toute résistance dans les campagnes vendéennes, après l’échec de la
Virée de Galerne.
- Note : dans un contexte différent, les Chasseurs basques ont constitué une colonne dite colonne infernale lors des combats de 1793 sur la frontière espagnole.
Contexte militaire
Décembre 1793, les Vendéens sont défaits à la
Bataille de Savenay, face à Kléber et Marceau, au terme de la
Virée de Galerne : seuls quelques milliers des 80 000 participants de la
Virée de Galerne ont pu rejoindre la Vendée. Charette a perdu
Noirmoutier et n'a plus que quelques centaines d'hommes dans les
marais de Retz.
Turreau doit donc finir la guerre de Vendée. Déjà, le 7 novembre, le département a été rebaptisé Vengé. Il a le choix entre deux méthodes : la pacification, éventuellement musclée, et la répression violente. Il propose un plan d'amnistie au Comité de salut public sur les conseils de son général Jean-François Moulin :
« La désertion considérable qui commence à se manifester parmi les rebelles en-deçà de la Loire prouve assez que le bandeau de l'erreur se déchire ; que les prêtres qui dirigeaient leurs pas n'ont plus le même empire sur leurs opinions. Le moment serait-il donc arrivé de proclamer au milieu de ces fanatiques les vérités qu'on leur a dénaturées jusqu'alors ? On craint qu'en agissant ainsi avec la même rigueur à l'égard des nombreux déserteurs, on ne réduise les autres au désespoir. »
N'ayant pas de réponse, il prépare un nouveau plan, en application stricte des décrets de la Convention.
Contexte politique
Celle-ci a en effet adopté deux décrets de répression de la révolte de Vendée, d'abord le 1
er août, puis un second le 1
er octobre 1793, qui renouvelle pour l'essentiel le premier. Celui du 1
er août 1793 précise que :
Il sera envoyé en Vendée des matières combustibles de toutes sortes pour incendier les bois, les taillis et les genêts. Les forêts seront abattues, les repaires des rebelles anéantis, les récoltes coupées et les bestiaux saisis. La race rebelle sera exterminée, la Vendée détruite.
Ce décret prévoit par ailleurs de mener les bons citoyens hors de la région rebelle et de faire disparaître les mauvais ; et il préconise aussi de traiter avec égard les femmes, les enfants et les vieillards (article VIII). Le décret du 1er octobre étend cette mesure aux hommes sans armes. Les repaires rebelles doivent être détruits sans pitié.
C'est de ces deux décrets que Turreau s'inspire pour son second plan, qu'il adresse le 16 janvier 1794 au comité. Il prévoit de ratisser à l'aide de douze colonnes avançant parallèlement le pays rebelle, d'est en ouest, pour traquer les insurgés, et détruire leurs biens, de Brissac au nord, à Saint-Maixent au sud. Le comité de salut public est alors attaqué à la fois sur sa droite et sur gauche par les Indulgents, autour de Danton, qui dénoncent l'incapacité du gouvernement révolutionnaire à achever la guerre et les excès de la Terreur, et les Hébertistes, autour d'Hébert, qui poussent toujours à la surenchère. Pour Robespierre, la guerre civile est terminée ; mais les Hébertistes prônent une répression sans indulgence, en représailles des massacres commis par les Vendéens.
Plan détaillé
Le plan de Turreau entre en application le 21 janvier. Il a sa disposition six divisions à l'est de la Vendée, chacune est divisée en deux colonnes. Un des problèmes des troupes républicaines pendant la guerre de Vendée ayant été la coordination, il donne à tous des lieux de rendez-vous précis, avec date à tenir. Les itinéraires sont indiqués commune par commune. Les chefs de colonnes doivent correspondre entre eux et avec le général en chef deux fois par jour pour garder une bonne coordination ; éviter le combat, sauf en cas de victoire certaine ; et utiliser tous les moyens pour dénicher les rebelles, brûler tout ce qui peut brûler, réquisitionner toutes les vivres. Treize communes républicaines sont exemptées.
- la première division est dirigée par Duval, ses colonnes sont commandées par Daillac et Prevignaud. Les deux colonnes partent de Saint-Maixent et Parthenay et doivent arriver à La Caillere et Tallud-Sainte-Gemme ;
- la deuxième division est dirigée par Grignon, ses colonnes sont commandées par lui-même et Lachenay : les deux colonnes partent de Bressuire et doivent arriver à La Flocellière et Pouzauges ;
- la troisième division est dirigée par Boucret, ses colonnes sont commandées par lui-même et Caffin : les deux colonnes partent de Cholet et doivent arriver aux Epesses et à Saint-Laurent-sur-Sèvre ;
- la quatrième division est dirigée par Turreau, ses colonnes sont commandées par lui-même et Bonnaire : les deux colonnes partent de Doué et doivent arriver à Cholet ;
- la cinquième division est dirigée par Cordellier, ses colonnes sont commandées par lui-même et Crouzat : les deux colonnes partent de Brissac et doivent arriver à Jallais et Le May ;
- la sixième division est dirigée par Jean-Baptiste Moulin, elle ne comporte qu'une colonne forte de 650 hommes qui partira des Ponts-de-Cé pour Sainte-Christine.
En complément, Turreau charge le général Haxo, qui poursuivait jusqu'alors Charette sur les côtes ouest de la Vendée, de former huit colonnes qui parcourront la Vendée d'ouest en est, allant à la rencontre des douze autres.
Application
Les instructions envoyées par Turreau sont peu équivoques :
- Les villages, métairies, bois, landes, genêts et généralement tout ce qui peut être brûlé sera livré aux flammes ;
- seront passés par les armes les brigands trouvés les armes à la main ou convaincus de les avoir prises, y compris les filles, femmes et enfants qui seront dans ce cas.
Dans un premier temps, son plan est exécuté en une semaine ; mais des petits groupes de Vendéens s'infiltrent dans le bocage entre les colonnes ; des groupes plus importants, suffisamment pour ne pas être inquiétés par les effectifs des Bleus, se constituent. Il demande donc au Comité de Salut public de préparer les indemnisations pour ceux qui seront évacués, afin de vider le pays de sa population et de combattre plus facilement les insurgés.
Les colonnes sont surtout actives lors des deux premiers mois, à partir de février les embuscades vendéennes ralentissent énormément les colonnes qui sont parfois réduites à l'immobilisme.
Jusqu'au 17 mai, les colonnes infernales (Turreau les appela les colonnes massacreuses) massacrent et pillent. Celles placées sous les ordres des généraux Cordellier, des adjudants généraux de cavalerie Huché ou Amey vont bien au-delà des ordres : viols et exactions se succèdent. Turreau, au courant, est incapable d'autorité et de les faire cesser. Il demande à être relevé plusieurs fois.
Certains généraux mènent leurs colonnes d'une autre manière. Haxo constitue ses huit colonnes, mais leur assigne comme objectif la capture de Charette ; il ne fait commettre aucun acte de barbarie à ses hommes, épargnant même la gentilhommière de Charette à Fonteclose.
De son côté, l’adjudant général Cortez fait fusiller Goy-Martinière, le second de Huché pour avoir détruit des villes et villages dans des zones républicaines.
Parcours des colonnes infernales
Parcours de la première et deuxième colonne
Commandants : Adjudant Général Prévignaud et Adjudant Général Daillac
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Commandant : Général de brigage Louis Grignon
- 19 janvier La colonne pille Sanzay et Saint-Clémentin.
- 21 janvier A Argenton-Château, Grignon déclare à ses hommes :Camarades, nous entrons en pays insurgé. Je vous donne l'ordre de livrer aux flammes tout ce qui est susceptible d'être brûlé et de passer au fil de la baïonette tout ce que vous rencontrerez d'habitants sur votre passage. Je sais qu'il peut y avoir quelques patriotes dans ce pays ; c'est égal, nous devons tout immoler.
- 22 janvier plusieurs dizaines de personnes sont tués à Étusson et à Voultegon. 79 personnes sont tuées à Saint-Aubin-du-Plain.
- 24 janvier 300 personnes, hommes, femmes et enfants sont massacrées à Bressuire alors que la ville devait être épargnée.
- 25 janvier Grignon écrit à Turreau: nous en tuons plus de cent par jour.
- 27 janvier La colonne est à Châteaumur, une dizaine de personnes sont exécutées.
- 28 janvier La Flocellière est détruite.
- 29 janvier La colonne est au Boupère, mais Grignon n'ose pas ordonner l'incendie, le village ayant 150 gardes nationaux pour se défendre.
- 30 janvier A Pouzauges, 30 prisonnières sont violées par les officiers de la colonne, avant d'être exécutées.
- 31 janvier Grignon rejoint le Général Amey à Saint-Fulgent.
Parcours de la quatrième colonne
Commandant : Adjudant Général Lachenay
Parcours de la cinquième colonne
Commandant : Général de brigade Jean-Pierre Boucret
Parcours de la sixième colonne
Commandant : Général de brigade Jean Alexandre Caffin
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Commandant : Général de division
Louis Marie Turreau Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Parcours de la huitième colonne
Commandant : Général de brigade Louis Bonnaire, puis Florent Joseph Duquesnoy
Cette section est vide, pas assez détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Parcours de la neuvième colonne
Commandant : Général de brigade Étienne Cordellier, 8 000 hommes
- 21 janvier Départ de Brissac (actuellement Brissac-Quincé)
- 23 janvier Beaulieu est détruite
- 25 janvier 20 personnes sont fusillées à La Jumellière
- 26 janvier La colonne atteint Jallais
- 31 janvier La colonne est à Montrevault qui n'est pas incendiée
- 1er février Cordellier est battu par Stofflet à Gesté et se replie sur Montrevault
- 5 février La colonne retourne à Gesté, plusieurs personnes sont fusillées dans le château. Elle campe ensuite à Montfaucon
- 6 février La colonne gagne Tiffauges
- 7 février La colonne atteint Les Landes Génusson, toute la population, soit 98 personnes; hommes, femmes et enfants, est massacrée.
- 9 février Cordellier reprend Cholet que Stofflet a abandonnée après qu'il l'a lui-même reprise à Moulin.
- 13 février La colonne incendie Chemillé qu'elle avait trouvée déserte.
- 14 février Cordellier est battu par Stofflet.
- 15 février Jonction de Cordellier et de Crouzat à Montaigu.
- 22 février La colonne exécute 15 personnes à Vieillevigne et en massacre 100 autres aux Brouzils
- 25 février Cordellier rejoint Turreau et attaque Charette. Les Républicains sont victorieux mais les Vendéens parviennent à s'enfuir sans subir trop de pertes. Cordellier et Turreau se séparent après la bataille.
- 26 février 35 personnes sont exécutés à Vieillevigne et à Montbert.
- 27 février Vieillevigne, Saint-André-Treize-Voies, Saint-Sulpice-le-Verdon, Rocheservière et Mormaison sont incendiées, en tout 80 personnes sont massacrées.
- 28 février La colonne est attaquée et mise en déroute par Charette. Toutefois, Matincourt, un lieutenant de Cordellier se rend aux Lucs-sur-Boulogne, 564 personnes, dont 130 enfants sont massacrés dans l'église.
Article détaillé : . - 1er mars 150 personnes sont massacrées à Saint-Etienne-du-Bois.
- 4 mars Les Brouzils sont incendiés pour la seconde fois.
- 13 mars 178 personnes dont 53 enfants de moins de 10 ans sont massacrées au Fief-Sauvin, 42 femmes et enfants sont tués à La Chaussaire.
- 25 mars Cordellier tombe malade et va se faire soigner à Saumur, il confie le commandement de la colonne à Crouzat.
Parcours de la dixième colonne
Commandant : Général de brigade Joseph Crouzat, 8 000 hommes
- 21 janvier Départ à Brissac (actuellement Brissac-Quincé)
- 22 janvier La colonne atteint Thouarcé
- 23 janvier La colonne arrive à Gonnord, 200 civils sont massacrés, 2 femmes et 30 enfants sont enterrés vivants. Crouzat déclare: on fouille d'abord les maisons, on en arrache les femmes, les enfants, les vieillards, les malades qui doivent assister au pillage de leurs demeures et au sac de l'église; puis on met le feu partout. Ensuite, on aligne les habitants à un endroit ou à un autre, et on les fusille...
- 24 janvier La colonne atteint Chemillé qui est épargnée en échange de butin.
- 25 janvier La colonne traverse Chanzeaux et Melay quelques maisons sont incendiées, 71 personnes sont fusillés.
- 26 janvier Crouzat rejoint Cordellier à Jallais
- 27 janvier La colonne est au May-sur-Èvre
- 28 janvier Elle passe par La Romagne et Saint-Macaire-en-Mauges
- 29 janvier La colonne est attaquée et battue par les hommes de Stofflet, elle se replie sur Le May-sur-Èvre
- 2 février Jonction des troupes de Crouzat avec celles de Cordellier.
- 25 mars Crouzat prend le commandement de toute la division.
- du 25 au 27 mars La division fouille la forêt de Vezins, 1 500 personnes qui s'y étaient réfugiées sont massacrées.
- 28 mars Contre-attaque des troupes de Stofflet, plusieurs bataillons républicains sont massacrés.
Parcours de la onzième colonne
Commandant : Général de brigade
Jean-Baptiste Moulin, 650 hommes
Parcours de la douzième colonne
Commandant : Général de brigade Jean-Baptiste Huché, 1 500 hommes
- 15 février La colonne est en garnison à Cholet
- 26 février La colonne incendie Mortagne
- 27 février La colonne massacre les habitants de La Gaubretière (500 à 800 morts) et de La Verrie, seuls les enfants sont épargnés. Saint-Malô-du-Bois et Saint-Laurent-sur-Sèvre sont également pillées mais la population s'était enfuie.
- 28 février La colonne est rentrée à Cholet.
- 4 mars Un partie de la colonne est mise en déroute par Stofflet.
- 6 mars La population de Vezins est massacrée.
- 25 mars Huché prend le commandement de la garnison de Luçon.
- 30 mars L'Adjudant Général Goy-Martinière massacre 80 personnes à Bellenoue (Château-Guibert).
- 11 avril Tous les massacres commis par Goy-Martinière s'étaient déroulés sur des territoires qui ne s'était jamais révoltés contre la République et situés en dehors de la Vendée militaire, Goy-Martinière est donc fusillé sur ordre du Général Cortez.
Fin des colonnes infernales
À force de tueries, des municipalités républicaines et des représentants du Comité de salut public finissent par s'émouvoir.
Joseph Lequinio par exemple, accuse, dans un rapport destiné à Robespierre, Turreau de prolonger inutilement la guerre.
De plus, la situation politique à Paris a changé. Fin mars, les hébertistes, puis les dantonistes sont éliminés par les comités de salut public et de sûreté générale. Dès début avril, les colonnes sont ralenties dans leur activité. Il faut attendre le 17 mai pour que Turreau soit suspendu. Le 28 septembre, il est décrété d'accusation et emprisonné.
Bilan
En 1794, sous la Convention thermidorienne,
Gracchus Babeuf, alors adversaire des
Jacobins, écrit un pamphlet pour dénoncer Carrier, dans lequel il crée le terme de
populicide, face à l'ampleur de la dépopulation de la Vendée militaire.
D'après Jean-Clément Martin, qui a analysé les recensements de 1790 et de 1801, un manque d'environ 220 000 à 250 000 habitants est à noter dans l'accroissement normal qu'aurait dû connaître la « Vendée militaire » sans la guerre civile. Les bilans varient, entre les morts au combat, les morts indirects du fait des mauvaises conditions de vie, les exils des Républicains. Les récoltes de 1788 ont également été mauvaises.
Selon Reynald Secher, historien, auteur de l'ouvrage La Vendée-Vengé, « 117 257 personnes au minimum disparaissent entre 1792 et 1802, soit 14,38% de la population » d'après les sources primaires disponibles.
On s'accorde aujourd'hui pour évaluer les pertes de la guerre de Vendée à 170 000 morts, Blancs et Bleus confondus.
De même, les historiens ont actuellement tendance à réduire la part du bilan imputée à Turreau. Tandis que, selon Louis-Marie Clénet, Turreau est responsable d'au moins 40 000 des 200 000 morts vendéennes des guerres de Vendée, pour Roger Dupuy, la fourchette est de 20 000 à 40 000 morts.
Voir aussi
Bibliographie
- Sur les Colonnes Infernales de Turreau
- Nicolas Delahaye,
- Guide historique des Guerres de Vendée, Éditions Pays et Terroirs, 2005. Un inventaire et des itinéraires de découvertes des hauts lieux de la mémoire.
- Les 12 Colonnes infernales de Turreau, Éditions Pays et Terroirs. Une synthèse pour découvrir la logique des colonnes de Turreau.
- Simon-Jean Gruget,
- Mémoires et Journal de l'abbé Gruget, curé de la Trinité d'Angers, réimpression aux Éditions Pays et Terroirs. Les Mémoires de l'abbé Gruget couvrent la période de 1793 à 1795. Ils « constituent un document des plus précieux pour l'histoire de la Révolution à Angers », un témoignage qui permet d'appréhender la vie des Angevins sous la Terreur.
- Les fusillades du Champ des Martyrs, réimpression aux Éditions Pays et Terroirs. En complément aux Mémoires de l'abbé Gruget, cet ouvrage du même auteur se concentre sur un des hauts lieux de la Terreur en Anjou, le Champ des Martyrs d'Avrillé. C'est ici, aux abords d'Angers, que plus d'un millier de prisonniers furent exécutés.
- Arsène Launay, La Terreur en Anjou, correspondance et journal de Benaben, Éditions Pays et Terroirs 2007. Oratorien et professeur, Bénaben fut un partisan de la Révolution en Anjou. Nommé commissaire civil auprès des armées républicaines, il a livré, par ses rapports, un témoignage édifiant.
- Paul Legrand, Notes historiques sur la paroisse de La Gaubretière, réimpression aux Éditions Pays et Terroirs. Une des paroisses les plus représentatives par le nombre de massacres.
- Joseph Lequinio, Guerre de la Vendée et des Chouans, mémoires de Lequinio, représentant du peuple, réimpression aux Éditions Pays et Terroirs. Le républicain Lequinio effectue un vigoureux réquisitoire contre les colonnes infernales de Turreau et contre les méthodes du gouvernement révolutionnaire.
- Pierre Marambaud, Les Lucs, la Vendée, la Terreur et la Mémoire, Éditions de l'Etrave, 1993. Cette étude analyse la politique des massacres organisés et planifiés par Turreau aux Lucs-sur-Boulogne.
- Bertrand Poirier de Beauvais, Mémoires inédits de Bertrand Poirier de Beauvais, commandant général de l'artillerie des armées de la Vendée, réimpression aux Éditions Pays et Terroirs. En réponse aux mémoires de Turreau, Bertrand Poirier de Beauvais rédige ses mémoires dès 1796.
- Théodore de Quatrebarbes, Une paroisse vendéenne sous la Terreur, réimpression aux Éditions Pays et Terroirs. À rapprocher des Lucs-sur Boulogne et de la Gaubretière.
- Jean Julien Michel Savary, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République Française, par un officier supérieur des armées de la République, réimpression de l'édition de 1824-1825, Éditions Pays et Terroirs, 1993. Un journal au jour le jour à partir des rapports militaires. Le tome III est indispensable pour suivre la marche des colonnes infernales de Turreau.
- Louis-Marie Turreau, Mémoires de Turreau pour servir à l'histoire de la guerre de vendée, Éditions Pays et Terroirs 2007. Justifications de l'organisateur des massacres et des colonnes infernales.
Liens externes
Sources
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